Written In The Sky: critique


  • Genre: histoire visuelle, manga, nudité, amour, indépendant
  • Développeur: Unwonted Studios
  • Éditeur: Sekai project
  • Date de sortie: 31 Octobre 2015
  • Un joueur
  • Prix: Gratuit
  • Langues: Anglais uniquement

    Mêlant guerre interplanétaire, vaisseau spatial et destinée amoureuse, Written in the Sky aurait pu retomber comme un soufflé, si seulement il avait décollé.

    Written in the Sky, littéralement "écrit dans le ciel" pourrait de par son titre évocateur nous faire la grande promesse, celle du véritable amour qui n'a d'autre choix que d'exister. Mais la chute n'en sera que plus belle tant le concept est bâclé, inachevé.

La cité fantôme

Le premier paradoxe de ce roman visuel est son absence de contenu graphique. La quasi-totalité des tableaux de ce jeu se résume à des décors médiocres et inhabités.
L'aventure commence au milieu d'une classe fantomatique, c'est la fin de la journée et la sonnerie devrait retentir d'une minute à l'autre. Mais Azure, le personnage principal ne tenant plus en place s'enfuit brutalement avant d'obtenir l'accord du professeur. Jusque là, la seule action possible se limite à cliquer sur une étoile située en bas de l'écran afin de faire défiler le texte.Très vite, l'ennui se fait ressentir, la musique de mauvaise qualité et parfois même improbable n'aidant en rien. De clic en clic on finit par se retrouver au milieu de la chambre de l'adolescente qui nous assomme à l'aide de ses monologues tandis que le manque d'action se fait de plus en plus pesant. À force de bonne volonté je suis parvenue jusqu'à la première rencontre  avec le personnage secondaire, celui qui doit nous mener vers le fameux anneau censé changer drastiquement la vie de la protagoniste.
Ce sera malheureusement une déconvenue de plus pour Azure, dont la vie continuera de se limiter à une succession de clics sur sa bonne étoile, aucune action de votre part ne sera possible à aucun moment du jeu. Les décors se répètent successivement, et lorsqu'un personnage nous honore de sa présence, c'est en étant maladroitement apposé sur lesdites scènes.

Circulez, il n'y a rien à voir

Finalement un scénario intéressant semble pointer le bout de son nez, mais aussitôt envisagé, celui-ci est chassé d'un revers de la main au profit d'une scène de sexe qui ne satisfera pas les moins gourmands d'entre vous. Bien que le réalisme des personnages semble un brin plus soigné lors de ce fragment du jeu, c'est sans plus de conviction que les développeurs ont cru bon de les apposer sur la scène ambiante sans prendre soin de les y intégrer. Aucun effort ne sera fait sur la mise en scène, si bien qu'il faudra se contenter de trois images fixes qui vont se succéder péniblement au cours de ce récit érotique.
Si cette grivoiserie vous laisse sur votre faim, ne comptez pas sur l'histoire pour justifier le temps que vous aurez déjà perdu sur le jeu. Une fois l'acte accompli, l'écran fin "The End" apparaît brutalement après un dialogue entre les deux personnages qui vous aura donné, un court instant, l'espoir d'enfin accéder à l'aventure "bourrée d'action" promise dans le descriptif du jeu.
Une fois les "credits" passés, une dernière boutade éclate au nez du joueur, puisque pendant quelques minutes, deux nouveaux tableaux vous présentent les personnages un certain nombre de mois ou années après la scène de fin, le tout accompagné d'un dialogue qui supposera le début des scènes d'action tant attendues. Puis, plus rien. Écran titre. Tirez le rideau et débarrassez le plancher, il n'y a plus rien à voir.

Pour faire court, il sera difficile de trouver un intérêt à ce titre qui ne propose ni réelle histoire, ni support convenable pour un public en quête d'onanisme.

Ma note:

Graphismes 2/5  
Une qualité graphique tout juste passable à la limite de la médiocrité
Bande son 1/5  Redondante et dotée de morceaux invraisemblables
Durée de vie 1/5 Le jeu se finit facilement en moins d'une heure, selon votre vitesse de lecture
Gameplay 0/5 Inexistant, aucun choix possible


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